Le 26 juin 2017, l’impensable est arrivé à ma famille. Mon fils Ashton James Dickson, âgé de 25 ans, a été tué par balle à l’extérieur d’un bar à Ottawa. Ashton était un homme merveilleux, un athlète de calibre supérieur et un ami fidèle. Il avait la plus haute éthique personnelle et était aimé par tous ceux qui le connaissaient. Il défendait ses amis et les personnes défavorisées. Il avait un sens aigu de l’intégrité et voulait que tout le monde soit traité avec gentillesse et compassion.
Ashton rêvait de jouer au football professionnel dans la LCF. Il a été l’un des meilleurs porteurs de ballon des X-Men du StFX University à Antigonish, en Nouvelle Écosse, où il a terminé sa carrière universitaire en tant que leader de tous les temps pour le nombre de verges au sol. La saison 2017 des X-Men sera dédiée à la mémoire d’Ashton.
Il ne méritait pas de mourir de cette façon. Ashton a été laissé en sang dans la rue après une altercation dans le bar et a malheureusement succombé à ses blessures. Son absurde homicide a laissé un vide énorme dans ma vie. Je ne peux exprimer la souffrance que j’éprouve pour la perte de mon fils et la douleur pour que justice soit faite. La police n’a pas encore porté d’accusations dans le cadre du meurtre de mon fils, ce qui rend le cheminement pénible et la progression difficile. Les personnes qui ont fait cela à Ashton ne devraient pas être en liberté. Je crains pour la sécurité des autres jeunes de ma communauté tant que ces tueurs seront en liberté.
Afin de donner un sens au décès prématuré d’Ashton et de redonner à la communauté d’Ottawa, je travaille avec le Centre canadien de ressources pour les victimes de crimes pour lutter contre la violence armée dans la capitale du Canada, car Ottawa a connu un nombre record de fusillades en 2017 (69 au 18 décembre 2017).
Je milite également avec le CCRVC en faveur d’un certain nombre de mesures visant à augmenter la sécurité dans les bars et les restaurants du centre-ville étant donné que la consommation excessive d’alcool et le fait d’être jeune sont des facteurs fortement associés au risque de victimisation violente.
Le Centre m’aide également à mettre en place un groupe de soutien hebdomadaire pour les personnes ayant subi une perte due à la violence. Je suis très reconnaissante envers cet organisme et j’espère que vous envisagerez de soutenir son important travail auprès des victimes, des survivants et des survivantes.